Landry Routhiau, accompagnée en 2024 pour la croissance de son entreprise, était notre invité spécial lors de notre soirée de fin d'année afin de mener une conférence sur le plastique et le recyclage qu'il mène avec son entreprise : l'Atelier des Recycleurs Fous.
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Comment est venue l'idée des recycleurs fous ?
L'idée des recycleurs fous m'est venue suite à un voyage que j'ai fait autour de l’Europe sur la problématique de la gestion des déchets et notamment des déchets plastiques et suite à la constatation qu'il n'y avait pas vraiment de solution de recyclage à l'échelle du grand public. Personne ne sait vraiment où vont ces déchets. Et du coup, l'idée, c'était de trouver des solutions grand public, open source, et montrer tout ce que l'on peut faire avec le plastique et qu'il y a des solutions de recyclage derrière et qu'on peut en vivre.
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Élément déclencheur du projet ?
Je travaillais dans l'industrie automobile mais je me suis rendu compte que ça correspondait pas du tout à ce que je voulais. J'ai eu envie de donner mon savoir pour des choses éthiques et des choses qui servent et ne pas faire des voitures qui polluent et des armes qui tuent. Donc c'était un ras le bol de ce qu'on me proposait comme métier. Et je voyais bien qu'il y avait très peu de métiers qui avaient une éthique intéressante derrière. Donc quand on ne trouve pas faut faire par soi-même !
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Tes futurs objectifs ?
Le plus grand objectif, ça serait de résoudre la problématique plastique ! Après si on est un peu plus terre à terre, c'est d'avoir une petite entreprise d'une dizaine de personnes et qui tourne bien, qui répond à des problématiques locales et internationales sur la gestion des déchets et que cette problématique diminue et qu'on ait des solutions concrètes à répondre derrière ces problématiques-là.
Et pas que pour le plastique, sur tout le recyclage en général, le carton, le textile, etc.
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Tes passions en 3# ?
#vtt #musique #nature
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Conseil pour entreprendre
Alors le premier truc c’est qu’il ne faut pas écouter ce que disent les parents, la famille, les copains. Quand on a une idée, il faut y aller, après on reste modeste quand même, mais il faut être un peu têtu parce qu'on nous met beaucoup de barrières. Par contre, il faut être courageux. C'est dur, c'est très dur. On passe par multiple épreuves, on ne dort pas beaucoup. Faut être têtu et croire en soi, et puis prendre quelques longueurs de sommeil d'avance.
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